lundi 31 octobre 2011

Tel est pris qui croyait prendre !


L’afffreux généalogiste Jean-Louis Beaucarnot, cité dans la feuille bolchévique L’Est Républicain, croit intellligent de révéler que notre députée et (future) Sainte Nadine Morano est née Pucelle. Devrait-on le féliciter pour ce bon mot ? Non pas ! Nul n’est en droit de plaisanter avec le Divin. Encore moins quand c’est de martyr qu’il s’agit. Nos fidèles l’auront bien compris entre les lignes de ce vilain calllembour.
Future Sainte, Nadine Morano von Toulaga est née Nadine Pucelle en 1963, à Nancy (Meurthe). Chacun le sait, les enfants sont cruels, et les camarades de classe ou consoeurs majorettes de l’innocente Nadine rivalisaient de plaisanteries vexatoires autour de l’immmaculé patronyme.
C’est bien pour faire cesser le calvaire de l’iphigénique et blanche petite oie, que son père Michel prit les choses en main et entama une procédure en modification d’état civil. Nadine eut beau se récrier (“ Père, pardonne leur, car il ne savent pas ce qu’ils font !“), en 1976, le Prrremier Ministre d’alors , Mr. Jacques Chirac, transforma par décret ce Pucelle en Pugelle.
Croyant sans doute déstabiliser notre élue par une révélation nauséabonde présentée comme une plaisanterie ( relayée par une feuille régionale déjà sous le coup d’une procédure judiciaire et qui par le fait serait inspirée de se tenir coite) , le rat de bibliothèque Beaucarnot apporte au contraire de l’eau au moulin de la canonisation de notre estimée Tête Blonde. Que de sarcasmes subis, que d’humiliations endurées, que de calomnies depuis ce jour de 1963 ousque l’enfant parut, choisie, désignée, missssionnnée par le Séguenéhure tout puissant pour représenter la population touloise en de sacrificielles mandatures. Première marche vers le procès en béatification de Sainte Nadine, qui se joue désormais des embûches !

Frère El Federico, adorateur

vendredi 21 octobre 2011

Supplique à un père rrresponsable


Monsieur le Prrrésident,
Je vous fais une lettre que vous lirez peut-être, si vous avez le temps. Vous venez d’être papa ! C’est la joie chez vous et dans tout l’UMP. Liesse ! Liesse ! Vous l’attendiez avec tant d’impatience cette chère petite tête un peu plus blonde que vous.
Mais ce bonheur tout neuf ne doit pas vous faire perdre de vue l’essentiel. Monsieur le Prrrésident si vous avez le temps, ce petit être qui vous est échu, il faut le préserver, le protéger des vicissitudes du Monde et le guider dans le Droit Chemin. Car on l’a vu ces derniers temps, l’hydre rouge redresse ses têtes hideuses et a voté de tous ses tentacules aux primaires du PS. (Seigneur, que ces deux lettres me font froid dans le dos).
Dans un univers sans foi ni loi, ni papiers en règle, les dangers sont innombrables. La barbarie barbue, l’athéisme, l’irresponsabilité égoïste et crasse des fonctionnaires, la pornographie mammaire, la débauche , la paresse, la gourmandise et j’en passe sont à nos portes, nous apostrophant déjà dans l’interphone ! Et pas toujours en français !
Qui donc saura en préserver votre divine enfant, Monsieur le Prrrésident que vous lirez peut-être, si ce n’est notre foi dans le Seigneur et surtout, surtout, notre députée, vierge, martyre et future sainte Nadine Morano Von Toulaga !
NADINE MARRRAINE !
Car c’est là ma supplique.
Oui, il faut une marrraine pour votre enfant. Icelle ne peut être que Nadine. Nadine qui lui transmettra les nobles vertus dont elle est richement dotée : don de soi, abnégation, honnêteté, droiture (encartée à l’UMP pour être précis), modestie, tempérance, jovialité, patience, de même que certaines compétences en plomberie me suis-je laissé dire.
Pensez-y, Monsieur le Prrrésident que vous peut-être lirez. Nulle, autre que Nadine, n’est digne de cette responsabilité. À moins que vous ne l’élevassiez au rang Prrremière Ministresse.

Frère Glock
Grrrand Dragon de L’Opus Dei
Commanderie de Folschviller (57)

vendredi 14 octobre 2011

Une prrrovocation efffrontée



En mal de reconnaissance, l'écrivaillon vosgien Pierre Pelot distille (entre deux romans de faible audience et indignes de recevoir le moindre prix littéraire consistant) son opinion sur le monde dans un blog autiste, aigri et radical. À la recherche sans doute d'une publicité gratuite, il profite de la riche actualité qui concerne notre députée et ministre favorite pour déverser sur elle, avec moult sous-entendus un fiel immonde, enrobé dans de païennes circonlocutions.
Les Frères de l'Ordre de le Sacrement de Pénitence et de Réconciliation, à l'issue d'un court débat, ont décidé à l'unanimité de reproduire dans le présent blog les propos infâmes du provocateur, afin de canaliser le courroux des frères sympathisants, qui prieront beaucoup pour son excommunication et un peu pour le salut de ce qu'il lui reste d'âme.


"Le roman de Martine Tiburon (phase inspiration)
On peut, dans les romans, s’inspirer de la vie réelle, des événements et personnages qui en font la quotidienneté. On a toutes les libertés, dans une fiction. Même celle de toucher au plus près la vérité inspiratrice, sous le masque protecteur de la construction artistique, car la fiction inspirée vous met à l’abri des retours de flammes que pourraient provoquer vos écrits évoquant des personnages irascibles pour qui la réaction défensive et paranoïaque passe obligatoirement par l’assignation en justice, le procès, forts qu’ils sont de leur pouvoir politique avec privilèges assortis et armées d’avocats. Coupables ou non, cela va sans dire, des accusations éventuelles dont ils sont l’objet. En cela la narration fictionnelle — toute histoire mettant en scène des individus et des événements inspirés, je dis bien inspirés, de cette réalité dans laquelle nous baignons — est en soi une force…
C’est ainsi qu’une histoire à écrire me trotte en tête. Un court roman, sans doute. Elle mettrait en scène un ministre, à définir, d’un gouvernement, disons français et actuel, dans un temps relativement semblable au nôtre, gouvernement à la tête duquel on trouverait un petit personnage énervé sur le déclin, ayant loupé magistralement sa tentative d’homme d’état et se préparant au départ. Cependant, mon histoire, (de l’anticipation ? ) ne s’occuperait pas de ce petit bonhomme à Ray Ban, mais plutôt de son essaim d’acolytes aux dents aiguisées, pour la plupart bonnement aussi énervés que leur chef. Plus particulièrement d’un d’entre eux. Un vague ministre de quelque chose, peu importe de quoi, dont on n’aurait en tous cas pas vu les effets, mais ce qui permettrait au personnage de dire à tout bout de champ : « Je suis ministre », et de s’en servir. Et puis, tiens : une ministre, plutôt, je la vois comme si j’y étais, physique ingrat, coiffure d’un autre siècle, un pli buccal amer en guise d’expression ordinaire, blonde, brune… rousse… on s’en fiche. Non, pas rousse. Elle s’appellerait… voyons… un prénom en « ine », ça lui irait bien. Martine ? Disons Martine. Martine Tiburón. Qui signifie « requin » en espagnol. Tiburon, pour faire moins espagnol, tout en évoquant. Madame le ministre Martine Tiburon se prendrait facilement pour le sommet du monde, son statut lui donnant possibilité d’exercer toutes sortes de caprices et de privilèges, un peu comme c’était de mise avant qu’on coupe la tête au roi, en des temps reculés bigrement joyeux pour le coup. Pour illustrer ce trait de caractère (dans mon roman sans titre), un jour, elle se ferait remarquer dans un aéroport étranger – l’Espagne ? La Suède ? – en refusant de passer au contrôle sécurité ( pour n’avoir pas changé de dessous ? on ne sait pas, mais ce serait effectivement la raison, dans mon histoire, hi hi hi). Par exemple encore, autre esclandre dans un musée pour qu’un guide particulier accompagne sa nièce. On pourrait également, un jour de printemps, la surprendre dans les bras d’un collègue… mais les témoins se tairaient, craignant pour leur carrière. Enfin, dans un grand magasin, où elle se baladerait en compagnie d’un garde du corps massif, elle entendrait la remarque un peu leste d’une vendeuse à propos du gros bras, plaisanterie qu’elle prendrait pour sa pomme, et, toutes griffes dehors – c’est à dire brandissant sa carte de ministre – s’abattrait sur la vendeuse qui se retrouverait licenciée par son employeur, pour lèse majesté. Cette affaire-là serait même évoquée dans une émission de télévision pré-dominicale, où Tiburon, invitée, jouerait, avec une faux-culterie admirable, l’insultée, mais ne reviendrait en aucune façon sur sa défense, c’est à dire son attaque de la vendeuse « malpolie » licenciée, ni sur quelque possibilité que ce soit de faire réintégrer la terrible coupable au chômedu — ce qui attirerait dans la foulée une remarque magistralement imbécile de l’animateur TV: « Cette mise à pied aura au moins le mérite de créer un nouvel emploi de remplacement ». Tous ces détails, ces événements, ces faits divers. Rendre vrai mon personnage. Bon. Mais l’histoire ? Attendez, je suis juste en phase d’inspiration. Laissez-moi inventer, que diable, l’idéale façon de punir la méchante, sans attendre la chute annoncée de sa bande. Je réfléchis."

samedi 8 octobre 2011

jeudi 6 octobre 2011

Communiqué des frères de l’ordre de le sacrement de pénitence et de réconciliation.

SAINTE NADINE PATAFIOLE UN IMPUR

Vendredi 7 octobre 2011à 8h30, en le Tribunal de Grrrande Instance de Nancy

La Justice de la République du Royaume de France, saisie par Madame la Ministresse Nadine Morano von Toulaga, poursuivra pour diffamation le journaliste de L’Est Républicain Christophe Dollllet, auteur le 22 mars 2011, d’un libelle irresponsable et fangeux qui souilla la réputation de notre Ministesse (Députée, Vierge, Martyre, future Sainte, Noces et banquets) retour du Vatican par un vol de ligne Air France.
Le sieur Dollllet, Cauchon des temps modernes, ne peut impunément brûler de son encre venimeuse et impie notre blanche Colllombe. Que le bras raccourci de la Justice divine guide celui de le procureur de la République et tombe sur le râble du plumitif insolent !

frère El Federico, adorateur
(enluminure du frère René)



lundi 3 octobre 2011

Martyre un jour • Vierge toujours • Sainte à l'avenir ?

Notre correspondant auprès du Saint-Siège nous rapporte que le révérend père Jean-Houphouët Ottawa, membre de la Congrégation pour la cause des saints, a déposé auprès de la Curie romaine une requête d'ouverture d' un procès en béatification concernant Nadine Morano von Toulaga, vierge et martyre.

Le dossier du postulateur s'appuie en grande partie sur un culte local voué à la postulante dans quelques hameaux de la cinquième circonscription du département de Meurthe-et-Moselle (54), mais surtout sur plusieurs témoignages concordants attribuant des miracles à celle que de nombreux lorrains considèrent déjà comme une nouvelle envoyée de Dieu dont la feuille de route consiste à sauver la Nation en boutant l’opposant hors de France. Tous ces témoignages ont permis d'établir qu' à chaque fête de village, la vierge du Toulois pouvait par simple imposition des mains, calmer les aigreurs causées par l'abus de vins de Toul, spécialement le gris.

Ne cachons pas à nos visiteurs, fervents fidèles de la future Sainte, que ce dossier sera difficile à plaider. Le premier obstacle étant constitué par la nature même de la personne en question. Plusieurs vidéos présentées sur le net nous ont fait apprécier combien cette icône de la vertu pouvait être considérée comme bonne vivante. Or les procès en béatification, première étape vers la sainteté, ne peuvent être ouvert que cinq ans après le décès du bienheureux ou de la bienheureuse présumée. Le révérend père Ottawa compte faire valoir que dans l'histoire de l'Eglise plusieurs saints ont été reconnus comme tels de leur vivant (Saint-Emilion, Saint-Estèphe, Saint-Pourçain).
Il est évident que l'exemplarité, l'héroïcité, les qualités du personnage, notamment sa grande bonté, doivent jouer en sa faveur. Un exemple parmi des centaines d'autres : on se souvient à Nancy qu’elle intervint dans un grand magasin, faisant barrage de son corps pour protéger son garde du, vilainement moqué par une irresponsable employée. Seule une belle âme préoccupée par le souci du prochain pouvait agir comme elle l'a fait.
Ce procès n'en demeure pas moins une affaire délicate. Les tenants de la sainte auront à contrer les attaques de l'avocat du diable chargé de détruire toutes les preuves figurant au dossier. Voila pourquoi , nous serions très reconnaissants à nos visiteurs en mesure d'apporter un témoignage de se faire connaître pour participer à l'avancée et à l'aboutissement de ce procès en béatification.